Compte rendu de l’action du 8 mars 2017

L’action s’est déroulée telle que prévu et, hormis quelques esprits facétieusement provocateurs, les passant.e.s ont bien accueilli l’initiative. Au-delà de la distribution du tract, beaucoup ont volontiers accepté de répondre bref au questionnaire qui leur était proposé.

Globalement, quelques conclusions – sans prétention sociologique, bien sûr – peuvent être tirées de ces réponses :
  • toutes les personnes interrogées savaient au moins que le 8 mars était « la journée de la femme » ; la plupart a reconnu la justesse et la nécessité de l’appellation alternative « journée de lutteS pour les droits deS femmeS »
  • la conscience de l’existence de discriminations dues au sexisme est très présente ; toutefois (et rectifier cela constituait également l’un de nos objectifs) l’ampleur en est largement sous-estimée. Parmi les exemples les plus significatifs figurent la sous-estimation de l’écart salarial moyen (le pourcentage réel : 26, 4 % a étonné, beaucoup le croyant inférieur à 5) et celle du nombre de femmes tuées sous les coups de leur conjoint (le nombre réel de 150 par an a énormément surpris).
  • les personnes interrogées ne semblent guère optimistes quant à une amélioration à venir de la situation des femmes : le constat est même partagé qu’il y a une stagnation depuis une dizaine, voire une quinzaine d’années. La crainte s’exprime également d’une régression prochaine, y compris par les populations les plus jeunes, croisées à l’occasion du percent saintais et très réceptives à l’idée qu' »une journée annuelle de la femme » est pour le moins insuffisante.

 

La radio Demoiselle FM a par ailleurs consacré près de deux minutes à cette action dans son journal du jeudi 9 mars (menu Actualité, rubrique Podcasts) :